Dans la presse, dans les médias, sur internet on entend partout en ce moment parler de personnes qui, chassés par les combats et les persécutions en Syrie fuient leur pays et tentent de rejoindre des lieux plus sûrs.
Mais il convient de réfléchir sur le vocabulaire car les mots ont un sens et ne veulent pas nécessairement dire la même chose. Dans un débat où se mêlent des considérations géographiques, géopolitiques, humanitaires et politiques, il faut être très attentif au sens des mots et aux intentions de ceux qui les emploient. Un vocabulaire à décoder donc.
Des journalistes et rédacteurs du journal Le Monde posent la question des mots à employer en parlant des personnes qui errent sur les routes. Des précisions intéressantes.
Une question dont on va parler encore de nombreux mois, pour ne pas dire années car guerre en Syrie a en effet poussé sur les routes de l'exil plus de 20% de la population de ce pays soit environ, à l'heure actuelle, 4,5 millions de personnes. Une multitude de gens dont une petite partie tente de rejoindre l'Europe.
Deux petits reportages montrent les pérégrinations de déplacés vers la Turquie à pied pour les uns, vers l'Europe en embarcation de fortune pour les autres.