Le 1er juin le rendez-vous était pris avec les élèves de 6e4 en salle informatique. Le pôle innovation de la ville était présent ainsi que le responsable du service des Archives municipales.
Première étape allumer les ordinateurs et vérifier qu'ils sont bien branchés. Ce n'était pas toujours le cas. Antonin a rétabli le contact et les connections puis tout le monde a pu s'installer par groupe autour des postes.
Première étape : travail avec le traitement de texte pour expliquer le choix des photographies et la différence entre les anciennes et les nouvelles.
Le travail en groupe n'est pas si simple. Il faut s'accorder sur ce que l'on veut dire puis accorder ses idées. Ce n'est pas toujours facile. La tête entre les mains de Stevenson l'illustre pour un moment. Mais rapidement les mots arrivent et s'emboitent les uns dans les autres pour former des descriptions pleines de sens et bien différentes selon les équipes.
Les textes des groupes commencent à prendre forme. Les élèves passent d'un ordinateur à l'autre, discutent, échangent mettent en commun leurs idées.
Dans le même temps "groupe des observateurs" récapitule les instructions:
- récupérer les images sur un compte Flickr dédié
- télécharger le logiciel libre Gimp qui permet de travailler les images.
Une fois les adresses communiquées à chacun des groupes, les photographies anciennes et nouvelles sont récupérées en quelques clics.
Ensuite des explications sont données pour l'utilisation de Gimp, le logiciel de retouche des images. Le rôle des différentes palettes et la façon de fusionner les images.
Mais rien ne vaut un exemple concret. L'image de départ est celle de l'hôtel de ville lors de sa construction en 1973. On la place dans la palette du logiciel Gimp puis ont place au même endroit l'image récente.
Il y a un peu de tâtonnement pour que les images coïncident le mieux possible. Il faut plusieurs essais pour arriver au résultat voulu.
Enfin sont montrés les différentes méthodes de fusion des images. Deux possibilités. On peut gommer l'image ancienne pour faire apparaître des des éléments de la photographie récente ou bien utiliser une sorte de réglette qui divise l'image en deux l'ancienne à gauche et la nouvelle à droite.
Cette seconde méthode, plus tranchée et rapide attire les remarques des élèves qui, comme Nathalie, posent des questions et se proposent d'utiliser les deux façons de retravailler les images.
Cette intense séance de travail collectif a donné la méthode aux élèves qui doivent réfléchir pour la semaine suivante, avec leurs images imprimées sur papier, aux éléments qu'ils entendent faire apparaître sur leur rephotographie...
@ suivre donc !