L'étude de la géographie des littoraux en classe de 6e nous inviter à réfléchir sur la fragilité de ses milieux et les impacts de l'activité humaine.
Après la pollution de Minamata et la protection du littoral à Belle-île-en-Mer, articles présents sur ce blog, une réflexion est engagée sur la station touristique de Dubaï. Cet émirat de 2 millions d'habitants (dont 85% de travailleurs étrangers souvent venus du sous-continent indien ou d'Indonésie) a développé au cours des dernières années des aménagements titanesques de ses côtes.
"Oasis de luxe" dans le désert, la ville s'est développée de façon démesurée avec 650 hôtels (dont 40% classés 5 étoiles) et une centaines de centres commerciaux (dont un avec une piste de ski intérieure!) qui accueillent plus de 15 millions de touristes par an. Des îles artificielles ont été façonnées pour accueillir des habitations les pieds dans l'eau. Eau de mer qui est largement dessalée en usine.
Mais tout ceci se fait, il le savoir avec des centaines de milliers de travailleurs étrangers exploités. Le coût social de ces aménagements est important à mesurer. Le coût environnemental de cette transformation des côtes est aussi très important et sans doute irréversible. Bétonnage du littoral, disparition du milieu naturel corallien, salinisation de l'eau (du fait des rejets des usines de dessalement!), stérilisation de la faune et de la flore marine et dégradation de la qualité des eaux sont des problèmes majeurs qui forment la face cachée des transformations de Dubaï.
Le reportage suivant donne à voir certains des aspects de ce "nouveau littoral" consacré à la fête et au tourisme pour les ultra-riches. Mais il ne faut pas oublier les travailleurs, parfois esclaves qui sont derrière ces réjouissances ainsi que les dégâts environnementaux qui se font déjà jour...