Les risques dits naturels sont nombreux, nous l'avons vu lors du précédent billet. Mais ils se transforment en véritable catastrophe que lorsqu'ils touchent des régions peuplées.
Les vidéos qui suivent, une produite par le Centre Départemental de Documentation Pédagogique de Polynésie française et l'autre aux USA expliquent la formation de ce phénomène météorologique.
Le niveau de développement des régions traversées est un élément majeur dans la gestion de tels aléas climatiques prompts à devenir de véritables catastrophes.
Deux épisodes cycloniques majeurs peuvent être comparés: Katriana qui a touché la Nouvelle-Orléans en 2005 et Nargis qui a frappé la région de l'Irrawaddy en 2008. Pour des vents d'une intensité presque équivalente (210 à 250 km/aux USA et 190 à 240 km/h en Birmanie) le bilan humain a été très différent:
1 836 morts recensés aux USA.
138 000 morts en Birmanie.
Si dans les deux cas les transformations du paysage ont pu jouer un rôle dans l'ampleur de la catastrophe, il est certain que la rapidité des évacuations et des secours ont été des éléments très importants dans le bilan.
Les deux petites vidéos qui suivent en montrent plusieurs éléments...